Samedi 4 Mai 2013
7°C
15°C
Encore un week-end dans la morosité météorologique...
Peut-être aurons-nous droit à quelques petits rayons de soleil pour nous faire espérer la venue des beaux jours...
Hé toi ! tu commences à nous manquer !
La blague du jour
Le secret
Un homme retrouve un de ses amis assis dans un fauteuil roulant pour handicapé.
- Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
- Un accident de voiture. Les médecins ont dit que je resterai paralysé à vie.
- Mon pauvre ! C’est épouvantable !
L’autre lui fait signe de se pencher et lui glisse à l’oreille :
- C’est un secret, ne le répète à personne, mais je n’ai rien. J’ai tout simulé pour toucher les cent briques de l’assurance, et ça a marché !
- Et tu vas jouer au paralytique toute ta vie pour cent briques ?
- Bien sûr que non! La semaine prochaine, je pars pour un pèlerinage à Lourdes…
A méditer :
Valérie Trierweiler coûte moins cher à l'État que Carla Bruni.
Le coût mensuel pour l'Etat des collaborateurs de Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, est moins élevé que le dispositif qui entourait en janvier 2012 Carla Bruni-Sarkozy, affirme Matignon, interrogé par un député UMP.
Le député UMP de l'Yonne, Guillaume Larrivé, avait adressé le 12 mars une question écrite aux services de Jean-Marc Ayrault "sur le coût, pour les finances de l'Etat, des collaborateurs affectés au service de Mme Valérie Trierweiler". Le député relevait notamment que la journaliste disposait d'un site internet.
Dans sa réponse, révélée vendredi 3 mai par "Le Lab" d'Europe 1 et accessible sur le site de l'Assemblée, Matignon affirme que "cinq collaborateurs sont affectés au service" de la compagne du chef de l'Etat. Ces cinq personnes sont "deux agents contractuels et trois fonctionnaires mis à disposition de la Présidence de la République". Selon Matignon, "le total des rémunérations mensuelles nettes de ces cinq personnes est de 19.742 euros".
Les services du Premier ministre complètent cette réponse d'une comparaison avec le dispositif dont bénéficiait Carla Bruni-Sarkozy, qui n'est pas nommément citée. "A titre de comparaison, huit collaborateurs étaient affectés au service de la Première dame en janvier 2012 pour une rémunération mensuelle nette globale de 36.448 euros", détaille ainsi Matignon.
"A celle-ci s'ajoutaient tous les mois les facturations de deux prestataires externes assurant pour la Première dame la gestion d'un site internet pour un montant de 25.714 euros, soit une dépense mensuelle totale de plus de 60.000 euros", conclut Matignon.
Il y en a encore qui en sont là :
"Valérie Trierweiler ne devrait pas coûter un centime aux contribuables. Elle n'est que la maîtresse de Hollande. Madame Carla SARKOZY, comme son nom l'indique, était l'épouse du Chef de l'Etat, ce qui est totalement différent."
Ainsi, tous ceux qui vivent ensemble sans être mariés sont à blâmer. Surtout si c'est un président socialiste et qu'on n'accepte pas la défaite de l'ancien, de droite (qui s'est marié avec Carla uniquement pour la galerie).
Considération totalement étriquée et mentalité lamentablement rétrograde par rapport aux moeurs actuelles.
Il vit depuis de nombreuses années avec elle et le principe est de protéger les proches des présidents de la
république pour une raison simple de sécurité nationale. Mais les cervelles étriquées ont du mal à comprendre.
Effectivement : cervelles étriquées !
Quant au mariage de Sarkozy et de sa "cigale-chanteuse":
Article 63 du Code civil :
"Avant la célébration du mariage, l'officier de l'état civil fera une publication par voie d'affiche apposée à la porte de la maison commune. Cette publication énoncera les prénoms, noms, professions, domiciles et résidences des futurs époux, ainsi que le lieu où le mariage devra être célébré."
C'est ce que l'on appelle la publication des bans, qui est donc obligatoire avant tout mariage.
Or Nicolas Sarkozy vient d'épouser Carla Bruni sans avoir satisfait à cette formalité légale.
Ça s'est passé ce matin, à l'Elysée, mariage célébré par le maire du 8è arrondissement de Paris, qui a rendu la nouvelle publique. Détail piquant, cette pratique de la publication des bans date de bien avant l'instauration du mariage civil, exactement du concile de Latran, en 1215, et il se trouve que le Président est justement chanoine de Saint-Jean de... Latran !
Lui qui n'arrête pas d'invoquer à tort et à travers les valeurs et racines chrétiennes n'est même pas fichu de respecter la tradition religieuse !
Mais quelle en est, au fait, la justification ? Il s'agit d'interdire la possibilité d'un mariage dans la clandestinité, afin de permettre à tout un chacun de s'y opposer.
Wikipédia résume ainsi la chose : "Cette mesure est destinée à lutter contre les unions consanguines, entre
cousins et parents proches". A priori, il ne semble pas que Nicolas et Carla soient dans ce cas, mais sait-on jamais ? Et puis la loi est la loi, et elle est valable pour tous -
même que nul n'est censé l'ignorer.
Revenons donc à cette légalité républicaine. Elle impose certes la publication des bans, mais il est néanmoins
possible d'y déroger, aux termes de l'article 69 du Code civil :
"Le procureur de la République dans l'arrondissement duquel sera célébré le mariage peut dispenser, pour des causes graves, de la publication et de tout délai ou de l'affichage de la publication seulement."
Si Sarkozy a donc été dispensé de ce nécessaire préalable, c'est obligatoirement, légalement, pour "des causes graves". Qui interviewera Jean-Claude Marin, Procureur de Paris, pour lui demander de préciser lesquelles ?
Parce que dans l'ignorance où nous sommes plongé, nous sommes évidemment très inquiet : la patrie est-elle donc en danger ? La vie de notre Président est-elle menacée ? Ou celle de son épouse ? Ou bien la dégringolade dans les sondages peut-elle être qualifiée de "cause grave" ?
De grâce, qu'on nous rassure !
Nous ne pouvons pas croire que c'est simplement que l'empereur Sarkozy se place au-dessus de la loi républicaine,
juste bonne pour les manants. Si ?
Mise à jour : comme le fait remarquer avec pertinence un commentateur de ce billet sur mon blog,
le mariage aurait également dû se dérouler en mairie et pas à l'Elysée. L'article 75 du Code civil énumère en effet les seuls cas où une dérogation est possible :"
Toutefois, en cas d'empêchement grave, le procureur de la République du lieu du mariage pourra requérir l'officier de l'état civil de se transporter au domicile ou à la résidence de l'une des parties pour célébrer le mariage. En cas de péril imminent de mort de l'un des futurs époux, l'officier de l'état civil pourra s'y transporter avant toute réquisition ou autorisation du procureur de la République, auqueli il devra ensuite, dans le plus bref délai, faire part de la nécessité de cette célébration hors de la maison commune."
Une célébration à l'Elysée ne se justifie donc aucunement sur le plan légal. La loi de la République ne s'applique pas à Sarkozy : CQFD.
Mariage-mascarade... C'est mieux ?
Je vous souhaite un bon week-end !